Services et équipements communaux de piètre qualité, plan d’action communal inexistant à ce jour, banalisation de plusieurs phénomènes dommageables comme l’occupation de l’espace public de manière anarchique, communication quasi absente du Conseil de la ville en interne et en externe… Les défaillances entachant la gestion de la chose locale à Casablanca sont innombrables. C’est ce qu’on peut lire dans les colonnes de La Vie Eco, dans sa livraison du 17 novembre.
L’hebdomadaire explique par ailleurs que les couacs de certaines sociétés de développement (SDL) aggravent la situation. Fondées sous forme de SA pour exercer des activités à caractère économique relevant du champ de compétence des communes, six sociétés de développement local opèrent à ce jour à Casablanca. Trois d’entre elles -Casa Events, Casa Patrimoine et Casa Prestation– ont été créées dans le sillage du plan de développement du Grand Casablanca 2015-2020, doté d’une enveloppe de 33,6 milliards de dirhams. Les autres, Casa Transport, Casa Aménagement et Casa Dev, étaient en activité avant 2014.
La Vie Eco estime que mis à part Casa Transport qui gère plus ou moins bien le dossier de la mobilité (tramway), le bilan des autres SDL est difficilement appréciable. Si certaines d’entre elles respectent leurs engagements vis-à-vis de la ville et s’efforcent de faire la différence par rapport à l’ère de la gestion directe, d’autres sont souvent pointées du doigt pour leurs mauvaises prestations. Exemple, les errements de Casa Events dans l’organisation du marathon de Casablanca ou la gestion de la billetterie du stade Mohammed V depuis sa réouverture. Autre exemple, la rénovation du complexe Mohammed V par Casa Aménagement, un projet qui avait suscité une polémique à sa livraison.