Les raisons du maintien de la note du Maroc par Fitch

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Revue de presseKiosque360. La reprise de l’économie se confirme. L’Agence d'évaluation financière américaine a maintenu la note de la dette souveraine du Maroc avec une perspective stable. Une preuve de fondamentaux solides. Cet article est une revue de presse tirée du journal Les Inspirations ÉCO.

Le 20/12/2021 à 21h35

Le Maroc préserve son grade auprès de l'une des plus importantes agences de notation mondiales. Dans son édition du jour, Les Inspirations ÉCO revient sur le maintien de la notation «BB+», avec une perspective stable de la dette souveraine du Royaume par Fitch Ratings. Cela tient d'abord, selon le quotidien, à «un historique de stabilité macroéconomique reflété par une inflation et une volatilité du PIB relativement faibles avant la pandémie, une part modérée de la dette en devises étrangères dans la dette totale des administrations publiques et des réserves de liquidités extérieures relativement confortables». Et de relativiser: «ces atouts sont contrebalancés par des indicateurs de développement et de gouvernance faibles, une dette publique élevée et des déficits budgétaires et courants plus importants que ceux des pays pairs».

En effet, la pression sur les dépenses devrait se poursuivre. Si le déficit budgétaire devrait se réduire à 6,3% du PIB en 2021 contre 7,7% en 2020 (hors privatisations) suite à la reprise économique qui a entraîné une solide reprise des recettes, il est attendu que «les déficits budgétaires ne diminuent progressivement qu'au fur et à mesure de l'augmentation des dépenses liées au Nouveau modèle de développement (NDM). Même leurs niveaux resteraient «inférieurs à l'objectif annuel de 4% du PIB d'ici 2025». A noter que le coût des dépenses lié au NMD, en 2022, serait d’environ 1,3% du PIB. Outre ces charges, le quotidien estime que «l'augmentation des dépenses maintiendra le déficit budgétaire à un niveau beaucoup plus large que le niveau compatible avec la stabilisation de la dette en 2022 et 2023». 

Ceci dit, le journal rappelle que le choc pandémique a aggravé les vulnérabilités financières de certaines entreprises publiques qui «devraient avoir une dette relativement élevée de 27,7 % du PIB à la fin de 2021, dont plus de 11% du PIB garanti par le pays». 

Par Rachid Al Arbi
Le 20/12/2021 à 21h35