La crise de l’immobilier est bel et bien réelle, affirment les promoteurs. Et les chiffres sont là pour le prouver. En effet, tous les segments affichent désormais un recul des ventes, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 30 janvier.D’après le journal, si le secteur immobilier n’est pas totalement à l’arrêt, c’est grâce, notamment, à l’effondrement des taux de crédit qui se sont maintenus autour de 4 à 5% hors taxe. «Globalement, il y a une adéquation entre l’offre et la demande. Dans certaines villes comme Fès, El-Jadida, Kénitra, Beni Mellal, l’offre est certes abondante, mais le pouvoir d’achat ne suit pas. Même les multiples tentatives de faire des rabais, des soldes avec des appartements qui oscillent entre 240.000 et 180.000 dirhams, voire moins, n’ont pas l’effet escompté», déclare un promoteur immobilier, cité par L'Economiste.
L’Économiste indique par ailleurs que, pour relancer l’activité immobilière, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) ambitionne de mettre en oeuvre une panoplie de mesures. Plus précisément, les promoteurs envisagent de mener, cette année, une grosse opération de "déstockage".
«Pour faire face à la problématique des stocks d’invendus dans nombres de programmes et compte tenu de la mobilité géographique des familles, nous souhaitons donner la possibilité à des propriétaires préalables de logements d’acquérir un autre logement social dans une autre ville d’accueil. Et ce, sur simple présentation d’une attestation de travail pour les salariés et fonctionnaires disposant d’un travail stable et de revenus réguliers», signale à ce propos une source auprès de la FNPI.
