Alors qu'elles constituent l’essentiel du tissu productif, les PME continuent d’avoir des difficultés d’accès au financement. Un constat réitéré dans l’édition du 9 février de L’Economiste. Selon le quotidien, il règne une énorme confusion entre les établissements financiers et les PME au sujet de la problématique du financement. Les premiers reprochent aux entreprises leur sous-capitalisation, le risque qu’elles représentent, leur manque de transparence et d’organisation. De leur côté, les patrons se plaignent des taux d’intérêt pratiqués par les banques, taux qui peuvent atteindre 7,5% dans certains cas, comme ils se plaignent des garanties exigées et des retards dans le traitement des dossiers. Les entrepreneurs peuvent, en effet, attendre parfois jusqu’à 145 jours pour avoir une première réponse.
Les fonds de garantie répondent partiellement aux attentes des PME. Mais les chefs d’entreprises constatent un manque de coordination entre les banques et les fonds de garantie. Ce qui a pour effet d’accentuer le mal-être de ces structures, surtout que le facteur temps est primordial pour leur développement. Il faudra ainsi réfléchir à un nouveau dispositif qui soit adapté à ces entreprises. Une énième problématique, en somme, qui vient s'ajouter aux divers boulets freinant le développement des PME.
Pour l'heure, le private equity est l’outil le mieux adapté pour accompagner les PME. Mis à part sa participation majoritaire ou minoritaire, selon la phase de développement dans le capital de la PME, il offre un accompagnement en matière de management des équipes. Accompagnement dont ces structures ont souvent besoin.