Après 3 mois d'assignation à domicile à cause de la pandémie de Covid-19, les Marocains pensent d’ores et déjà au voyage. Ils sont, en effet, nombreux à planifier une virée quelque part au Maroc, une fois le confinement levé. Des intentions confirmées par une récente étude menée par l’ONMT, selon un reporting mensuel et sur une base de 2.800 répondants âgés de 18 à 75 ans, soit un échantillon représentatif de la population urbaine marocaine, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 18 juin.
Cette enquête tend, en effet, à évaluer les perspectives relatives au post-Covid, notamment la perception et les intentions de voyage après le déconfinement. L’objectif étant d’actionner les leviers susceptibles d’amorcer la relance du tourisme domestique au Maroc. La pression psychologique subie par les Marocains durant cette période de confinement est telle que le voyage constituerait pour eux, d’abord, une façon de se libérer de cette pression. En gros, 70% des participants à cette enquête, qui s’est déroulée sous forme d’entretien téléphonique d’une durée de 15 minutes en moyenne, envisagent de voyager à la fin du confinement. 60,6% laisseront s'écouler un mois avant de plier bagage vers la destination qu’ils ont choisie. Des vacances qui ne dureraient pas plus de deux semaines, si l’on se réfère aux trois quarts des participants à l’enquête de l’ONMT.
Un tiers des répondants consacreraient leur voyage à la visite de la famille, ponctuée par d’autres activités, notamment les balades, le divertissement et le shopping. De même, 3 personnes sur 10 iraient à la plage, un désir qui s’installe à l’approche de la saison estivale. En parallèle, 1 personne sur 4 ferait un voyage dans la nature. D’autre part, les établissements d’hébergement touristique n’intéressent pas les participants à l’enquête de l’ONMT. 81,2% des répondants envisagent de loger soit chez la famille ou les amis (41,5%) soit dans des maisons ou appartements de location (32,8%). Les rares séjours dans les établissements touristiques concernent principalement les personnes issues de la classe moyenne supérieure et classe moyenne (AB). Ils seront, selon l’ONMT, les plus nombreux à opter pour les hôtels 3,4 et 5 étoiles.