Les OPCVM ont toujours le vent en poupe

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Revue de presseKiosque360. L’investissement en OPCVM se maintient. Selon L’Economiste, la collecte nette au premier semestre s’est chiffrée à 11 milliards de DH principalement dégagés par les fonds obligataires à court terme et diversifiés.

Le 09/10/2015 à 09h11

Si l’encours des OPCVM a bien augmenté en 2014, il maintient un trend haussier au cours du premier semestre. D’ailleurs, L’actif net a augmenté, selon L’Economiste, de 16 milliards de DH entre décembre et juin pour s’établir à 317 milliards de DH. «La collecte nette contribue pour près de 70%, soit 11 milliards de DH, à la hausse de l’encours». L’attrait des investisseurs se manifeste particulièrement sur les fonds obligataires à court terme et OPCVM diversifiés. Le journal constate ainsi que «les souscriptions nettes dans ces supports représentent 2/3 de la collecte totale du premier semestre».

Il serait bon que le contexte favorise l’investissement dans ces véhicules, investissement vers lequel les institutionnels se sont résolument orientés en raison de la baisse du marché des actions et des perspectives de rendement moins intéressantes sur le marché obligataire. «En revanche, le renforcement des placements des entreprises est une bonne nouvelle pour les gérants de fonds, mais pas forcément pour l’économie. "Les patrons sont peu disposés à investir et préfèrent placer leur cash", relativise le journal. Il n’y a qu’à voir le niveau des dépôts à terme qui marquent une hausse importante.

Ceci étant, au palmarès, les OPCVM diversifiés réalisent les meilleures performances avec une variation annuelle de 2,36%. Les fonds obligataires moyen long terme (1,94%) et les fonds actions (1,89%) suivent. Même le nombre d’investisseurs en OPCVM a augmenté de 506.

Toujours est-il que les petites entreprises et les particuliers restent les moins familiarisés avec ces véhicules d’investissement. En plus des freins réglementaires, «la distribution constitue l’un des gros obstacles au développement des OPCVM». Elle est principalement assurée par le biais du réseau bancaire. «Or, la banque privilégie les produits internes, surtout en période de tension sur les liquidités», relève le quotidien. Et d’ajouter que «les conseillers en clientèle ne disposent pas souvent des aptitudes nécessaires pour suggérer les placements en OPCVM ou même en produits d’assurance. L’évolution en dents de scie de la bancassurance tient pour une partie à cette raison».

Par Rachid Al Arbi
Le 09/10/2015 à 09h11