Les indices sociaux s’améliorent

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Revue de presseKiosque360. Le département des Finances a rendu public un tableau de bord social sur les quinze dernières années. La plupart des indicateurs affichent une embellie.

Le 18/07/2016 à 00h07

Les indices sociaux du Maroc s’améliorent. La nouvelle est rapportée dans l’édition du 18 juillet du quotidien Aujourd’hui le Maroc qui s’appuie sur le tableau de bord social élaboré par la Direction des études et des prévisions financières, relevant du ministère de l’Economie et des finances. Une publication qui vient dresser un état des lieux du niveau du développement humain en s’appuyant sur un certain nombre d’indicateurs.

Ainsi, le niveau de vie des populations se serait inscrit en amélioration sur la période allant de 2001 à 2014. En 13 ans, l’évolution constatée est de 3,3%. Les inégalités sociales semblent également s'être résorbées, passant d’un taux de 4,06% en 2001 à 3,88% en 2014. Il en découle également un affermissement du revenu moyen par habitant. L’amélioration relevée est de 4,8%. Une évolution nettement observée en milieu rural, confirmant l’impact positif du Plan Maroc Vert. Le taux de pauvreté, au Maroc, a connu un important fléchissement, passant de 16,3% en 1998 à 4,2% en 2014. Le taux de vulnérabilité a, en effet, basculé de 23,9 à 11,5%.

En s’appuyant sur l’enquête nationale sur l’emploi du Haut-Commissariat au Plan, la DEPF livre un aperçu substantiel de la dynamique du marché de l’emploi au Maroc. Un secteur qui reste marqué par un accroissement continu de la population active. L’analyse démontre un additionnel annuel de 96.800 actifs nets au niveau national. Cet accroissement demeure inférieur à celui de la population en âge d’activité qui a augmenté de 319.000 personnes annuellement durant la même période, ce qui s’est traduit par une baisse du taux d’activité de 54,4% en 1999 à 47,4% en 2015.

En 15 ans, près de 1,8 million d’emplois ont été créés au niveau national. La part du lion revient au milieu urbain, soit 71,5% des postes créés entre 2000 et 2015, contre 28,5% dans le rural. La même période a été marquée par une résorption du taux de chômage atteignant 9,7% en 2015 contre 13,4% en 2000. En dépit de ce repli, le chômage reste plus élevé chez les jeunes.

Par Fayçal Ismaili
Le 18/07/2016 à 00h07