Maintenir l'examen d'accès à la profession d'agent général d'assurance. C’est la décision de la direction des assurances au sein du ministère de l'Economie et des finances qui dérange l’Union marocaine des agents généraux (UMAG). Celle-ci estime qu'il serait préférable que le législatif s'intéresse davantage à résoudre les problèmes du secteur avant de penser aux examens. D'après le quotidien les Eco daté du 16 février, le département des Finances aurait reçu plusieurs demandes de la part de l'UMAG demandant le report de ladite décision, mais aucune réponse n'a été adressée et ce depuis le mois de mai dernier. Pour ce qui est de l'examen, l'union n'est pas contre et son président aimerait que le candidat remplisse quelques conditions.
Le président de l'UMAG, Jamal Diwany, cité par le journal, pense que cette loi ne répond pas aux attentes des professionnels et montre son inquiétude par rapport aux pratiques du marché. On déplore chez l'UMAG, le manque d'une institution de réglementation, d'études sur la distribution de l'assurance ainsi que le manque d'implication des compagnies d'assurance. Jamal Diwany estime que, l’un des problèmes serait la concentration des bureaux d'agents généraux dans certaines régions. Ensuite, le marché reste encore assez méconnu et qu'il serait primordial que le ministère fasse une étude relative à ce secteur. Même son de cloche chez le secrétaire général de l'Union, qui rappelle que les contrats qui existent entre l'agent assureur et la compagnie d'assurance ne profitent qu'à cette dernière. Des agents d'assurances seraient actuellement en prison parcequ’en cas de litige l'intermédiaire assume toutes les conséquences. Sur ce point l'Union rappelle que la loi n'a rien apporté. L’UMAG demande ainsi au ministère de tutelle de régler les problèmes du secteur afin d’avoir un meilleur développement. Selon le quotidien, les agents généraux d'assurance prépareraient une semaine nationale de la sensibilisation à la culture de l'assurance.