L'encours des crédits ne dépasse plus celui de l’épargne

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Revue de presseKiosque360. Crise oblige, les ménages continuent d'épargner au point que l’encours des dépôts dépasse, en septembre, la production de crédits. Cette thésaurisation ne s'est toutefois pas opérée au détriment de la croissance annuelle des crédits au secteur non financier et des financements des banques participatives...

Le 01/11/2021 à 21h42

En septembre, les dépôts ont maintenu leur rythme de progression. Dans son édition du jour, Les Inspirations ÉCO annonce une hausse de 8,1% de l'encours des dépôts à vue auprès des banques, de 5,5% de la circulation fiduciaire, de 5,5% et de 4,5% des comptes à terme. En parallèle, il indique que les avoirs officiels de réserve se sont aussi inscrits en hausse de 3,7% en septembre, au même titre que les créances nettes sur l'Administration centrale qui enregistrent une évolution de +7,6%.

Concrètement, «l’agrégat de monnaie M3 s’est accru de 0,8 % pour atteindre 1.550,5 milliards de dirhams, reflétant principalement la hausse de 1,1% de la monnaie scripturale, de 0,3% des placements à vue et à terme auprès des banques et de 4,6% des détentions en titres d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et monétaires, et une baisse de 0,7% de la circulation fiduciaire en glissement annuel».

Le crédit bancaire au secteur non financier s'est aussi accru de 4,1% en septembre, reflétant une progression de 4,6% des prêts aux ménages et de 4,3% des concours aux sociétés privées. Le quotidien note aussi une hausse de 9,1% des facilités de trésorerie, un accroissement des crédits immobiliers de 3,4% et une amélioration de ceux à la consommation de 1,2%. Il note cependant un repli des concours à l’équipement de 2,7%

Les Inspirations ÉCO s’inquiète par ailleurs de la poursuite de la progression des créances en souffrance à 8,6% de l’encours de crédits. Le journal soutient que «les engagements des banques participatives, auprès des banques, se sont élevés à environ 6,32 milliards de dirhams, et ce sous forme principalement de refinancement, à travers le produit de Wakala bil Istithmar et les dépôts à vue reçus des banques mères».

Enfin, «les comptes chèques et comptes courants ont, quant à eux, grimpé de 41,7% à 4,8 milliards de dirhams, alors que les dépôts d'investissement ont atteint 1,57 milliard de dirhams». 

Par Rachid Al Arbi
Le 01/11/2021 à 21h42