L’emploi passe par les partenariats public-privé

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Revue de presseKiosque360. Pour résoudre l’inextricable problème du chômage, le ministère de l’Emploi et l’Agence nationale de promotion de l’emploi entendent renforcer le partenariat public–privé.

Le 05/04/2017 à 01h01

L'épineux dossier de l'emploi et de la lutte contre le chômage préoccupe toujours les décideurs au Maroc, en dépit des différentes mesures et initiatives mises en place pour insérer les jeunes dans le marché du travail. Plusieurs programmes ont montré leur limite pour plusieurs raisons, dont le manque de ressources humaines adéquates et suffisantes pour accompagner les demandeurs d'emploi ou les porteurs de projets, souligne Les Eco dans son édition du 5 avril.

Aujourd'hui plus que jamais, il s'avère nécessaire de changer d'approche et de favoriser le développement de la coopération entre les différents acteurs. C'est en tout cas la conviction affichée par le ministère de l'Emploi et l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC), qui estiment que le partenariat public-privé est le véritable levier de la promotion de l'emploi.

L'entreprise est appelée à s'engager davantage sur le terrain, de même que les associations. Le Maroc entend s'inspirer d'autres expériences internationales pour développer la synergie entre les différents intervenants et enclencher une nouvelle dynamique. Chacun doit apporter sa pierre à l'édifice. Beaucoup reste à faire dans le domaine. De nouveaux modes d'accompagnement des jeunes sont à mettre en place.

La professionnalisation du métier de consultant en emploi devient impérative. Il s'agit de renforcer les capacités des différents intervenants. Même au niveau des communes, des bureaux sont à mettre en place pour accueillir les jeunes et les orienter dans la recherche d'un travail ou dans la création d'une entreprise. Au niveau de l’ANAPEC, l'ambition est de développer l'action au niveau territorial. Mais cette volonté se trouve freinée par le manque de moyens humains et financiers. L'agence ne compte que 450 conseillers en emploi alors que 300.000 lauréats arrivent sur le marché chaque année, outre les non-diplômés que l'ANAPEC envisage d'encadrer et d'accompagner.

Par Fayçal Ismaili
Le 05/04/2017 à 01h01