En marge de sa participation aux travaux de la 54ème réunion annuelle du Forum de Davos, en Suisse, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable Leila Benali a accordé un entretien à la chaîne américaine CNBC, mettant en avant les ambitions du Maroc dans la lutte contre le réchauffement climatique. Leila Benali affirme avoir été très sollicitée pour présenter la vision du royaume dans les domaines liés à l’hydrogène vert et à l’ammoniac.
Dans la continuité des débats récemment échangés lors de la COP28 à Dubaï, la ministre évoque l’intérêt que porte le Maroc aux problèmes environnementaux qui constituent les enjeux majeurs du 21ème siècle, rappelant à ce titre le rôle joué par le Maroc, qui a été élu président de la 6ème Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE6), relevant du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la plus haute autorité en matière environnementale dans le système onusien.
«Les pays à revenu intermédiaire, dont le Maroc, portent le fardeau de la transition énergétique dans le monde, et doivent en même temps travailler sur leurs programmes de développement durable», a-t-elle ajouté. Et d’ajouter: «Nous pensons que le système multilatéral est très important. Cependant, nous avons besoin de nouveaux moyens pour relever et trouver des solutions pour ces défis».
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La ministre a estimé que le Forum de Davos a le mérite de rassembler les différentes parties prenantes pour réfléchir ensemble et tenter de trouver des solutions pour ces enjeux environnementaux. Leila Benali a aussi appelé à trouver une définition intégrée de la durabilité, en tenant compte des spécificités de chaque domaine, illustrant ses propos par le lithium, dont la demande va augmenter de 200% entre 2024 et 2025.
«La durabilité ne veut pas dire uniquement Green, ça veut dire aussi bannir le travail des enfants, le respect total des droits de l’Homme, etc.», a poursuivi Leila Benali, qui n’a pas manqué de saluer l’élection la semaine dernière du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.