Le secteur des énergies renouvelables aura aussi son contrat-programme avec l’Etat. Selon La Vie Éco, qui révèle l’information dans sa livraison en kiosque ce vendredi, le ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique a récemment lancé, en collaboration avec le Cluster Solaire, un projet qui permettra de doter le secteur d’un écosystème, au même titre que les autres secteurs. Mais, avant d’en arriver là, il faut doter le secteur des énergies renouvelables d’un contrat-programme. Pour les acteurs du secteur, cela s’avère désormais nécessaire, le secteur ayant pris un poids considérable au fil des années. Une étude a d’ores et déjà été lancée. Elle permettra de définir l’ensemble des acteurs et de les positionner sur la chaîne de valeur. Selon La Vie Éco, l’objectif recherché est de les renforcer pour qu’ils puissent accéder aux maillons auxquels ils correspondent dans cette chaîne.
Le journal précise qu’au-delà du contrat-programme, un travail de fond a déjà été réalisé par les deux partenaires. Il s’agit, en effet, des efforts fournis auprès des donneurs d’ordre en vue de consolider l’ensemble des projets en cours de réalisation, de même que les futurs projets. On apprend aussi qu’un bureau d’étude a été mandaté pour entrer en relation avec Masen, l’ONE, Nareva, Engie, EDF… Le but étant de dimensionner le marché en termes de projets, et non simplement en termes de mégawatts, et de faire un matching avec les compétences locales. Le journal indique que l’ensemble de ces industriels a participé à une série d’ateliers sectoriels organisés par le Cluster Solaire et le cabinet Energy Handle. Les industriels ont ainsi été appelés à identifier les projets industriels qui pourraient faire l’objet de l’accompagnement du ministère dans le cadre de l’écosystème qui sera lancé. Pour accélérer cette marche, le ministère de l’Industrie vient de créer une direction dédiée aux énergies renouvelables, avec pour mission de tout mettre en œuvre pour la mise en place du futur contrat-programme, conclut La Vie Éco.