Le parc éolien de Taza cherche un nouveau souffle

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Revue de presseKiosque360. La réalisation du parc éolien de Taza présente quelques problèmes de foncier à EDF qui s’impatiente. Mais le géant français se projette déjà dans le programme national qui prévoit la mise en place d’une capacité de 850 MW.

Le 05/05/2015 à 08h22

La filiale marocaine du géant Français EDF, EDF-Energies Nouvelles Maroc (EDF-EN) devrait commencer les travaux de construction du parc éolien de Taza, développant 150 MW de capacité, dans les prochains mois. L’entreprise, qui a remporté l’appel d’offres en 2012, attend la finalisation de l’acquisition du foncier nécessaire pour planter ses turbines. Cité dans l’édition du 5 mai du quotidien L’Economiste, Sébastien Robert, DG de EDF-EN, se dit prêt à commencer le chantier sauf qu’une partie du foncier n’est toujours pas assainie. Ainsi, le journal estime qu’une révision du contrat, datant de 2013, liant l’entreprise française à l’ONEE n’est pas à exclure. Et pour cause, entre 2013 et aujourd’hui plusieurs paramètres techniques ont changé et ils doivent être désormais pris en compte. Il se pourrait donc que le prix de vente du KW/h au client, en l’occurrence l’ONEE, passe à un autre niveau. Ce projet, qui rentre dans le cadre du programme éolien national, devrait être réalisé dans les dix-huit mois qui suivent le premier coup de pioche.

Par ailleurs, le quotidien nous apprend que EDF-EN lorgne le futur marché relatif à 850 MW à Midelt, Tiskrad-Tarfata, Tanger, Jbel Lahdid-Essaouira et Boujdour. D’autres géants sont aussi en concurrence pour cet appel d’offres dont les Qataris de QEWC, Alstom Wind et Fipar Holding, filiale de la CDG. Les Français jouent dans ce sens la carte de l’intégration industrielle. En effet, selon le DG, ils ont déjà fait appel à des entreprises nationales de génie civil, d’électricité, de construction et d’exploitation du parc. Dans ce sens, le groupe veut mettre en place un programme afin que les opérateurs marocains puissent fournir un bon nombre de composantes d’éoliennes. Des écoles d’ingénieurs et l’OFPPT ont aussi été approchés dans le but d’avoir des formations dédiées à ce type d’industrie.

Par Karim Belmoudden
Le 05/05/2015 à 08h22