C’est parti pour le Parc zoologique d’Aïn Sebaâ à Casablanca et cette fois, c’est la bonne. C’est ce qu’indique le quotidien L’Economiste dans son édition du mercredi 27 mars. «La commune de Casablanca vient de présélectionner l’opérateur qui aurait la charge de la gestion déléguée du Parc zoologique d’Aïn Sebaâ», lit-on.
Dream Village est ainsi le futur gestionnaire qui aura pour mission, outre l’entretien du patrimoine animalier, de mettre en œuvre des programmes de conservation, de développement des activités ludiques, de loisirs, d’animation ainsi que le déploiement de programmes de formation et d’éducation relative à l’environnement.
Cette étape annonce le début effectif des démarches nécessaires pour la livraison des équipements complémentaires et l’arrivée des animaux, souligne le quotidien. «Après l’installation des pensionnaires du zoo, une période d’adaptation sera nécessaire, ce qui permettra, également, d’effectuer les tests requis de sécurité et de bien-être animal», lit-on encore.
Le projet comprend désormais trois aires géographiques représentant l’Afrique, l’Asie et l’Amérique, une ferme pédagogique, une clinique vétérinaire, deux grands espaces de piquenique, un restaurant, ainsi qu’une boutique et deux kiosques. Avec une superficie de 13 hectares, dont 10 hectares réservés aux animaux et 3 hectares pour des installations de loisirs, le parc (vieux de 80 ans) accueillera une cinquantaine d’espèces animales.
«Dream Village, société propriétaire du village écologique situé dans la préfecture de Mohammedia, gère le parc éponyme situé dans la forêt des Cascades (Echchellalate). Ce village s’étend sur 30 hectares, soit 2 fois la superficie du zoo d’Aïn Sebaâ. Ce site abrite d’ailleurs les animaux évacués d’Aïn Sebaâ en 2014, afin d’entamer les travaux de réhabilitation, dont le budget s’élève à 250 millions de dirhams», peut-on lire dans L’Economiste. Une décennie plus tard, le zoo n’a toujours pas ouvert ses portes aux Casablancais.
Pour rappel, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé en février 2023 afin de choisir le futur exploitant. Le tarif d’entrée, voté par les élus, est fixé à 50 dirhams (adulte) et 30 dirhams (enfant). Le coût réel du ticket est supérieur à ces montants, mais la commune va financer le déficit à hauteur de 20 millions de dirhams/an.