En matière de GPL, l’Afrique recèle d’importantes opportunités. Dans son édition du jeudi 5 octobre, L’Economiste annonce d'ailleurs que le continent affiche des performances de 30% de croissance en volume de consommation en GPL. Il «dépasse ainsi de loin la dynamique relevée dans d’autres régions du monde», au vu de la croissance économique et démographique prévue.
D'ailleurs, pour les professionnels cités par L’Economiste, «le GPL est l'avenir de l’Afrique». Et le Maroc devrait en profiter, lui qui fait partie des premiers marchés du continent en termes de consommation. Sur les cinq dernières années, le volume de consommation a crû en moyenne de 20%, tiré par le butane. De quoi faire du royaume le deuxième plus gros marché de GPL en Afrique.
Aziz Rebbah, ministre de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, soutient, dans les colonnes de L’Economiste, que «le marché des GPL au Maroc représente 23% de la consommation nationale en produits pétroliers, et il est prévu que cette consommation augmente d’environ 80% à l’horizon 2030». Il est, pour ce faire, prévu de renforcer les capacités additionnelles de réception et de stockage des GPL à 35.000 tonnes d’ici 2021, pour un investissement d’environ 610 millions de dirhams, et de construire de nouveaux centres emplisseurs d'une capacité additionnelle d’environ 220.000 t/an, pour 300 millions de dirhams d’investissements.
En raison des avantages qu’il offre, le Maroc accorde une place particulière au GPL et accompagne les différents intervenants dans la chaîne de valeurs. La réglementation est ainsi devenue attractive. De même, des incitations tarifaires ont été mises en place pour encourager le développement des capacités de stockage et de réception dans les différents ports du pays. Une nouvelle batterie de réformes dans le secteur des produits pétroliers, dont la filière des GPL, est également en préparation. Il s’agira «d’instaurer un nouveau système de gouvernance de ce secteur et de renforcer la sécurité d’approvisionnement et les mesures de sécurité et de protection de l’environnement».
