Classé 23e mondial au niveau de l’indice d’attractivité des énergies renouvelables, le Maroc se positionne ainsi comme le leader parmi les pays arabes en la matière et deuxième continental après l'Afrique du Sud.
Et c'est dans le domaine de l'énergie solaire que le Maroc se distingue le mieux. En effet, selon l'index d’E&Y, le royaume se classe à la 10e place au niveau mondial. Notons que l'un des projets phares du pays en terme d'énergie solaire, est la centrale solaire thermodynamique de Ouarzazate qui dispose d’une capacité de 160 MégaWatts (MW) et deviendra l'une des plus grandes centrales au monde une fois complétée. Des extensions seraient également envisagées portant la capacité de cette centrale à 500 MW. Ernst & Young évoque également l'éventuelle construction d'une centrale similaire au nord-est du pays, à Oujda.
Ça ne brasse pas que du vent
En terme d'énergies éoliennes, le Maroc se classe à la 34e place arrivant ainsi troisième en Afrique après l'Afrique du Sud et l'Égypte. Dans son rapport, le cabinet britannique note que le Maroc a su attirer l'investissement étranger. En effet, un appel d'offre publique pour une ferme éolienne de 850 MW a attiré d'importantes compagnies telles que EDF Énergies Nouvelles, General Electric. Cette ferme serait la deuxième du pays après Oujda qui dispose d’une capacité de 150 MW.
Dans ce cadre, le cabinet rappelle l'ambition des dirigeants du royaume de voir 42% de l'électricité nationale produite par des sources dites "vertes". Cette volonté est due à la montée de la demande électrique qui s'accroit de 7% par an. Enfin, Ernst & Young souligne le rôle du royaume en tant que hub régional liant la zone MENA et l'Union Européenne grâce notamment au lien du détroit de Gibraltar avec l'Espagne ayant une capacité de 1,4 GigaWatts.