Mercedes a vendu 500 unités contre 328 un an auparavant, soit une progression de 52,4%, souligne La Vie Eco dans sa livraison de ce vendredi 17 avril. BMW, de son côté, a réalisé le même volume que Mercedes. Audi compte à son actif quelque 445 ventes contre quelque 298 au premier trimestre 2013. L’hebdomadaire fait remarquer que Jeep a été plus aggressive avec une belle percée de 136%, soit 220 véhicules écoulés contre 93 sur la même période il y a un an. Porshe n’est pas en reste avec 33 unités commercialisées contre 9 au premier trimestre 2014. Force est de souligner que le marché des voitures de luxe a connu une croissance de 30% sur les trois premiers mois de l’année.
Pour Loic Roix, DG de Porshe Maroc, il s’agit d’une réelle reprise des transactions et non d'une simple concrétisation des commandes faites fin 2014. Cette bonne tenue du marché observée au premier trimestre 2015 s’explique, selon les concessionnaires, par l’amélioration de la conjoncture économique avec, notamment, une bonne campagne agricole en perspective et un regain de dynamisme dans plusieurs secteurs. La deuxième raison vient du fait que le segment tire profit d’un réflexe qui s’installe de plus en plus chez les consommateurs, explique le journal. Selon La Vie Eco, les acheteurs préfèrent dorénavant payer un peu plus et posséder une voiture dont l’image de luxe est avérée, quitte à ce qu’elle soit d’entrée de gamme, au lieu de se contenter d’une marque généraliste.
Aussi, notons que la facilité d’accès au financement a également contribué à cette bonne performance du marché. Les opérateurs se sont donné les moyens de réussir cette ascension fulgurante dans un contexe fiscal peu favorable, fait remarquer La Vie Eco. Il faut dire que les efforts d’amélioration du service (vente et service après-vente), en plus de l’accent particulier mis sur la communication, ont donné leurs fruits. Dans le même registre, les constructeurs ont aussi aidé les concessionnaires du premium à s’adapter à la nouvelle taxe sur les voitures de luxe en concédant des réductions intéressantes pour supporter en partie les baisses de prix sans tailler dans les marges des distributeurs. En ce qui concerne les perspectives, les opérateurs du premium estiment que l’année est entamée sur de très bons auspices. Ils tablent ainsi sur une croissance de 15 à 20% contre 5 à 6% pour tout le marché automobile.