C’est la reprise du marché des capitaux. La baisse de la capitalisation boursière s’est atténuée à fin novembre, revenant à -9,64% contre -19,73% à fin mars, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 31 décembre, se référant aux données présentées dans la dernière revue de l’année de l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC).
Autre améioration: les émissions obligataires. Elles se sont établies à 28,2 milliards de dirhams contre 26 milliards en 2019. S’agissant de la croissance des entreprises, les augmentations de capital ont avoisiné les 3 milliards de dirhams (hors introductions en Bourse) contre 10,1 milliards de dirhams l’année dernière.
Dans son analyse, l’AMMC revient également sur le profil des investisseurs: 35% du volume transactionnel des actions sur le marché central sont captés au troisième trimestre 2020 par les OPCVM (contre 45% au troisième trimestre 2019), 23% par les personnes morales étrangères (contre 18% à la même période un an plus tôt) et 19% par les personnes physiques et morales marocaines (contre 9% au même moment un an auparavant).
Concernant le marché de la dette, la part des bons du Trésor représente 71% de l’encours global, comme le relaie le journal, s’arrêtant sur les émissions qui ont porté à hauteur de 50% sur les maturités courtes, 40% sur les maturités moyennes et 10% sur le long terme, avec des taux compris entre 1,44% et 4%. Au niveau du marché obligataire, les émissions ont atteint les 9,8 milliards de dirhams. Quant aux émissions sur le marché des titres de créance, elles avoisinent 11,03 milliards de dirhams drainés à 74% par les levées bancaires.