Le Mali s’appuie sur l’expertise marocaine pour monter ses agropoles

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Le Mali souhaite transformer son agriculture en la rendant moderne, compétitive et respectueuse de l’environnement. Pour y arriver, le pays compte mettre en place des agropoles en s’appuyant sur l’expertise marocaine.

Le 15/09/2015 à 19h15

Le Mali compte renforcer les capacités des structures du développement rural dans les domaines prioritaires. Cela passe par la mise en place des agropoles, la mise en valeur des bas-fonds, des périmètres irrigués villageois et des petits périmètres maraîchers, à la promotion des technologies simples pour le développement de l’aquaculture et la promotion de l’insémination artificielle. Dans ce cadre, comme on peut le lire dans Maliactu.info, le pays a opté, entre autres, à la mise en place des pôles de développement agricole (agropoles).

Pour y arriver, le Mali compte s’appuyer sur l’expertise marocaine pour développer ces pôles de développement agricole. D’après Maliactu.info, la mise en place des agropoles vise à servir de catalyseur à même d’apporter des changements institutionnels, technologiques et économique nécessaires au développement d’une agriculture moderne, compétitive et respectueuse de l’environnement en vue de garantir la sécurité alimentaire du Mali, d’améliorer les revenus des producteurs et d’accroître les exportations du pays à l’horizon 2018.

Selon le site d’information malien, des experts marocains ont séjourné du 7 au 11 septembre 2015 «dans le cadre d’une mission de formulation du programme de coopération pour la mise en place des pôles de développement». Les équipes marocaines ont rencontré les techniciens maliens et ont débattu sur des sujets visant le développement global de l’agriculture au Mali. Et selon le chef de la délégation marocaine, Boujandar Jamal, cité par le site web, «le Mali va bénéficier de l’expertise et de l’expérience marocaine dans le domaine de la réalisation des pôles de développement».

Outre le déplacement de la délégation marocaine, les parties vont finaliser d’autres accords devant faciliter les voyages d’études, la formation des ressources humaines, les visites d’échanges sur le terrain, etc.

Par Abdelkrim Sall
Le 15/09/2015 à 19h15