Le Maghreb économique selon Miriem Bensalah

Miriem Bensalah, présidente de la CGEM.

Miriem Bensalah, présidente de la CGEM. . Brahim Taougar - Le360

La présidente de la CGEM, Miriem Bensalah Benchekroun, a fourni un travail colossal pour mettre sur pied le 3e Forum des entrepreneurs du Maghreb à Marrakech. Entretien.

Le 18/02/2014 à 09h00

Le360 : Quelle est concrètement la valeur ajoutée du Forum des entrepreneurs du Maghreb ?

Miriem Bensalah : Aujourd'hui, nous présidons l'Union maghrébine des entrepreneurs. Le plus important, c'est que nous avons tous, d'une façons collégiale et unanime, patronats mauritanien, algérien, tunisien, libyen et marocain, décidé qu'il nous fallait un espace intégré, un espace qui répond à nos besoins et aux besoins de la mondialisation et qui soit en compétition à travers les différents secteurs que nous avons identifié.

Quel mécanisme stimulant peut-il naître au forum de Marrakech ?

Nous demandons une initiative maghrébine pour le commerce et l'investissement. Il s'agit des normes intégrés et transversales, des allègements de procédure pour l'investissement et le commerce, des financements adaptés à des coproductions et à une chaine de valeurs partagées ainsi que la formation transversale et horizontale au niveau de notre espace.

Les opérateurs algériens s'inscrivent-ils dans la même dynamique ?

Nos amis algériens sont nos partenaires dans l'union. L'Union des entrepreneurs maghrébine n'existe qu'à travers ces cinq pays. Les algériens sont en force aujourd'hui à Marrakech. Que ce soit les entrepreneurs et les investisseurs algériens, tunisiens, libyens ou marocains, nous sommes tous là et nous répondons présents. 700 participants prennent part au forum de Marrakech. Au-delà du nombre, la représentativité est importante. Tous les secteurs sont représentés dans le cadre de ce forum.

NDLR : Lors de son intervention d'ouverture, lundi, Meriem Bensalah Benchekroun a insisté sur le fait que le forum n'a pas pour mission de régler le volet politique, mais d'asseoir les bases solides des échanges commerciaux et du développement économique au Maghreb.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 18/02/2014 à 09h00