Cette ligne de précaution et de liquidité s’étale sur une période de deux ans, ajoute le communiqué, précisant qu’un montant de 1,73 milliard de dollars sera accessible dès la première année.
Selon le Fonds, cet arrangement permettra de prémunir le Maroc contre les chocs extérieurs, au moment où le royaume “poursuit son agenda de réformes visant à renforcer davantage la résilience de l’économie et à conforter une croissance économique plus soutenue et plus inclusive”.
Le Fonds se félicite que les autorités marocaines ont réussi, lors des dernières années, à “réduire les vulnérabilités fiscales et extérieures, tout en mettant en oeuvre des réformes clés avec le soutien de deux accords de LPL en 24 mois”.
A rappeler que la première LPL du Fonds s’élevait à 6,21 milliards de dollars, et a été octroyée en août 2012, alors que la deuxième, d’un montant de 5 milliards, a été approuvée en juillet 2014.
«Malgré un environnement global et régional contraire, le Maroc a pu réduire les vulnérabilités fiscales et extérieures, et à faire face aux défis du moyen terme”, a indiqué le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, cité dans le communiqué.
M. Furusawa, également président par intérim du Conseil d’administration de l’institution monétaire, s’est félicité que “les déséquilibres extérieurs ont été substantiellement réduits, et la consolidation fiscale s’est renforcée, alors que les cadres politiques et institutionnels ont été consolidés”.