Algo Consulting, une jeune pousse high–tech, s’attaque à un enjeu social de taille, annonce L’Economiste dans son édition du vendredi 5 août. La start-up a en effet conçu une solution intuitive pour faciliter l’accès aux services publics des citoyens, soit la légalisation de papiers administratifs, la certification de copies conformes…
Baptisé e-kiosk, le concept s’incarne dans une espèce d’automate géant qui permet à l’utilisateur d’interagir pour soumettre l’ensemble de ses requêtes. En backoffice, la solution est hébergée dans le Cloud et permet un accès à distance à l’ensemble des prestations délivrées au sein d’un arrondissement.
L’entreprise éditrice profite du contexte de la légalisation de la signature électronique pour se positionner sur le marché. L’objectif affiché est de faciliter la vie aux citoyens et de lutter contre la corruption et la fraude liées à la manipulation du registre des légalisations. Autre argument avancé par les concepteurs: zéro suppression de postes, puisque les agents administratifs continueront d’exercer leur activité en backoffice.
Le concept a déjà fait ses preuves dans un premier projet pilote lancé auprès de la ville de Fkih Ben Salah, en partenariat avec le ministère de la Fonction publique. Actuellement, la mise en place d’un deuxième projet test est en cours à Fès. L’installation de plusieurs e-kiosks au niveau de la ville se fera suite à la création d’une société de développement local.
Algo compte élargir son champ d’intervention en généralisant le concept selon un rythme de 300 communes par an. L’idée est d’équiper, à terme, les 1.500 communes et 300 annexes de dispositifs e-kiosk. Pour densifier son maillage territorial, l’entreprise dispose désormais de l’appui de cinq fonds d’investissements prêts à dégainer le portefeuille pour soutenir ce projet ambitieux dont l’investissement global s’élève à plus de 250 millions de dirhams.
