Le Dépositaire Central passe à la vitesse supérieure

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Revue de presseKiosque360. Pour suivre et anticiper l’évolution du marché domestique et s’inscrire dans une dimension régionale, Maroclear multiplie son capital social par cinq.

Le 10/09/2015 à 09h39

«Maroclear désire accélérer son plan de développement stratégique». C’est le titre qu’a choisi le quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans son édition du 9 septembre, pour évoquer l’augmentation de capital du Dépositaire Central. Pas moins de 80 millions de dirhams sont en effet injectés dans les comptes du dépositaire central: son capital social passe ainsi de 20 à 100 millions de dirhams.

L’idée derrière cette recapitalisation est de permettre au dépositaire des titres boursiers «d’accélérer son plan de développement stratégique» qui a démarré l’année dernière et devrait s’achever l’année prochaine, d’où son nom «Cap 2014–2016». A cette échéance, Maroclear devrait devenir «une institution financière forte et solide au service du développement de la place financière de Casablanca», peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Concrètement, il s’agit d’élargir la capacité des systèmes d’information et de diversifier son offre de service. Ainsi l’apport en fonds propres devrait permettre de «pérenniser les investissements sur les années à venir pour ainsi hisser l’institution vers les meilleurs standards internationaux en termes d’exigences de fonds propres», explique Aujourd’hui le Maroc.

Globalement, cette augmentation de capital s’inscrit dans la lignée des orientations stratégiques de cette institution. Pour rappel, Maroclear avait récemment investi quelque 50 millions de dirhams pour se payer une place dans le tour de table de Casablanca Finance City Authority. Normal, le rôle d’un dépositaire central est aussi d’accompagner et de soutenir la place financière dans ses ambitions de devenir un hub régional. Reste néanmoins à mettre à niveau ses statuts réglementaires pour lui accorder une plus grande marge de manœuvre à l’échelle continentale. Cela viendra sans doute dans la foulée de l’arsenal juridique attendu pour réformer le rôle des institutions qui gravitent autour de la Bourse de Casablanca.

Par Sanae El Asrawi
Le 10/09/2015 à 09h39