Le dernier bulletin des statistiques des échanges commerciaux livré par l’Office des changes est tout sauf rassurant quant à notre balance commerciale. Le quotidien économique Les Éco, dans son édition du 17 août, estime que les récents chiffres confirment le déficit structurel dont souffre la balance commerciale du Maroc. À la fin des sept premiers mois de l’année, le déficit s’est creusé de 7,2 milliards de dirhams, en comparaison avec la même période de l’année dernière.
Cette situation s’explique par la hausse de 7% des importations, qui passent de 235,3 milliards de dirhams à 251,8 milliards de dirhams. Les approvisionnements en produits énergétiques ont enregistré une hausse de 9,8 milliards de dirhams et caracolent à 39,1 milliards de dirhams. Du coté des achats de produits finis de consommation, la hausse est plus légère, de 2,5 milliards de dirhams en comparaison avec la même période de l’année précédente.
Pour ce qui est des exportations, la progression de 7,1%, de 131,4 milliards de dirhams à 140,8 milliards de dirhams, n’a pu atténuer la progression des importations. Ce résultat fait suite à la progression des exportations dans tous les secteurs, précise le quotidien. Les ventes de l’agriculture et agroalimentaire ont avancé de 2,9 milliards de dirhams et celles des phosphates et dérivés de 1,9 milliard de dirhams en une année.
Suite à cet ensemble d’éléments, le déficit commercial s’établit à 111 milliards de dirhams à fin juillet, contre 103,9 milliards de dirhams une année auparavant. Le taux de couverture stagne au même niveau à 55,9%, ajoute le quotidien économique.
Par ailleurs, les recettes touristiques ont augmenté de 3,1%, soit 1 milliard de dirhams, pour atteindre 34 milliards de dirhams à fin juillet. Le flux des investissements directs étrangers (IDE) progresse de 33,8% pour afficher 16,4 milliards de dirhams, contre 12,3 milliards de dirhams une année plus tôt.