Le crédit bancaire reprend du poil de la bête

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Revue de presseKiosque360. Un vent de relance souffle sur le financement des entreprises, confirmant la tendance observée à la fin de l’année écoulée. La récente réunion avec les autorités monétaires est venue confirmer la reprise.

Le 27/01/2017 à 00h43

Le crédit reprendra des couleurs en 2017. C’est ce que pronostiquent plusieurs directeurs de grandes banques de la place, sondés dans un article de La Vie Eco, pour son édition du 27 janvier. Ils espèrent voir une réelle croissance des crédits durant l’année en cours, sous l’effet conjugué des besoins nés du Plan d’accélération industrielle et de la montée en puissance du statut de l’auto-entrepreneur. Certains directeurs de banques vont même jusqu’à tabler sur une croissance à deux chiffres.

Ce petit air de reprise du financement bancaire est confirmé du côté du patronat. Des responsables de la CGEM expliquent que la hausse de la demande des entreprise se fait déjà sentir sur les chiffres de la fin de l’année 2016, aussi bien sur le crédit d’exploitation que celui de l’équipement. Effectivement, à fin novembre, le crédit a bel et bien commencé à donner de légers signes de convalescence grâce à une croissance de 4%, à 796 milliards de dirhams.

Qu’est-ce qui rend alors les banquiers si convaincus de ce vent de relance qui soufflerait sur un marché en panne depuis plus de trois ans ? Sur le registre de l’offre, la quasi-totalité des responsables sondés évoquent la réunion de janvier 2016 tenue entre Bank Al-Maghrib, le Groupement professionnel des banques du Maroc et le patronat. Plusieurs opérateurs estiment que les engagements pris par le secteur bancaire commencent à se concrétiser avec une première vague d’actions entamées suite à cette réunion. Les banques ont été sensibilisées au fait de revoir leur politique d’octroi de crédits pour la rendre moins contraignante, surtout pour la clientèle entreprise. De même qu’elles ont été invitées à surveiller les commissions facturées à leurs clients, notamment celles liées aux opérations de crédit.

Par Fayçal Ismaili
Le 27/01/2017 à 00h43