Le commerce extérieur privilégie le télétravail

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Revue de presseKiosque360. Depuis lundi 16 mars, le commerce extérieur est en mode télétravail. En effet, la quasi-totalité des procédures a été dématérialisée via PortNet.

Le 16/03/2020 à 22h35

Depuis lundi 16 mars, la plupart des opérations de commerce extérieur ont été dématérialisées, rapporte L’Economiste dans son édition du jour. Le journal explique que «la mesure-barrière prise par PortNet vise à contrer le coronavirus». L’objectif est donc de réduire au maximum les déplacements des utilisateurs pour éviter les risques de contamination via la manipulation et l’échange de documents papier. «D’autant que le nombre d’utilisateurs s’élève à 50.000 personnes», écrit le quotidien. Ainsi, «la souscription et le dépôt des dossiers d’abonnement en ligne, le paiement des factures ANP, de PortNet et des bureaux de contrôle des produits industriels s’effectueront désormais via internet».

Ces mesures concernent aussi «le dépôt en ligne des demandes de réabonnement, l’ajout du RIB d’autres utilisateurs, ainsi que l’assistance et les réclamations», et ce24h/24 et 7j/7. «Peu d’opérations nécessitent encore un déplacement. Il s’agit du paiement de la taxation de Marsa Maroc, ainsi que de toutes les opérations liées à l’enlèvement des containers ou encore la visite physique», soutient le quotidien qui précise que la mesure a été décidée d’urgence suite à la crise du coronavirus. La communauté portuaire, ajoute-t-il, n'a été avisée que dimanche 15 mars. Il n’empêche que les transitaires, qui sont déjà adaptés à la digitalisation des formalités d’import/export, ne devraient pas avoir de mal à s’adapter à la nouvelle organisation du travail. «Le schéma consiste à se mettre devant son ordinateur dès 8h 30 et de ne le quitter qu’à 16h30, conformément aux heures de travail de la société. Les documents pourront être scannés via une application installée sur les smartphones et téléchargée directement sur PortNet», souligne le journal.

Toujours est-il que les dispositions impacteront forcément le chargement des marchandises à partir des pays d’exportation, ce qui se traduira par une nouvelle baisse des flux. «A l’inverse, au départ du Maroc, les exportations se font sans souci, mais la situation a de graves répercussions sur la trésorerie des entreprises qui auront des difficultés à payer leurs impôts et les charges salariales».

Par Rachid Al Arbi
Le 16/03/2020 à 22h35