Si la flambée des prix à la consommation fait monter la fièvre aux responsables politiques et les banquiers centraux, aux USA et en Europe, la situation reste maîtrisée au Maroc. Dans son édition du jour, Les Inspirations ÉCO rapporte que malgré l’étroite surveillance de Bank Al-Maghrib, l’évolution de l’inflation reste dans son objectif-cible de 2% annuel.
«A fin octobre, le HCP avait estimé la variation de l’indice des prix à la consommation (IPC) à 0,7% », relève-t-il affirmant que les projections de la Banque centrale tablent sur une inflation à 1,2% en 2021, soit 8 fois moins qu’aux États-Unis et, au moins, 4 fois en dessous du niveau attendu dans la zone euro cette année, principal partenaire économique du Maroc». Il devrait grimper à 2,1% en 2022, avance le journal. Ceci étant, il soutient que «la dépréciation du dollar face à l’euro, du fait du différentiel d’inflation, pousse mécaniquement le cours du dirham à la hausse assurant une relative protection contre l’inflation importée».
Les Inspirations ÉCO soutient que le temps de la planche à billets pour palier les difficultés budgétaires du Trésor est révolu. Il est important de «préserver les acquis de la stabilité des prix et la crédibilité internationale de la banque centrale» pour éviter «les dégâts de l’inflation galopante des années du Plan d’ajustement structurel (PAS), d’il y a quarante ans». La politique de désinflation est un outil de stabilité sociale en maintenant le pouvoir d’achat des couches populaires et des classes moyennes. D’ailleurs, le journal rappelle que le taux d’inflation a rarement été au-delà de 2/2,2%.
