La REDAL met la main à la poche

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Après la révision du contrat de gestion déléguée de la REDAL, le total des investissement prévisionnel a été revu à la hausse. Ainsi de 6 milliards de dirhams, le montant passe à 8 milliards de dirhams durant la période 1999-2028.

Le 09/05/2017 à 10h09

Le total des investissements prévisionnels de REDAL sur la période 1999-2028 a été porté à 8 milliards de dirhams, contre 6 milliards de dirhams auparavant prévus, suite à la révision du contrat de gestion déléguée, qui a fixé à 4 milliards de dirhams l'investissement minimum obligatoire pour la période 2015-2018.

La révision du contrat de gestion déléguée de distribution de l’eau potable et de l’électricité et d’assainissement, approuvée récemment à l’unanimité par les membres du conseil du groupement Al Assima, prévoit également de revoir à la hausse les investissements minimums pour la période 2015-2028, pour s’établir à 10 milliards de dirhams environ, avec la contribution du Fonds de travaux et d’acteurs privés.

Selon un communiqué du groupement Al Assima, cette révision a arrêté les arriérés d’investissement, qui s’élèvent à 1,582 million de dirhams pour la période 2002-2014, tout en prévoyant de les réaffecter et de renforcer les conditions de leur récupération et en accordant la priorité aux investissements structurants.

Cette révision est porteuse de plusieurs acquis, notamment au niveau des tarifs qui ne seront pas revus à la hausse jusqu’à l’arrivée à terme du contrat, à l’exception des hausses décidées par l’Office nationale de l’eau potable et de l’électricité (ONEP), en plus de la suppression de l’examen économique semi-annuel des tarifs, note le communiqué.

Il a été décidé sur le plan de la gouvernance, la réforme institutionnelle du pouvoir délégataire, en lui attribuant la personnalité morale juridique, conformément aux dispositions de la loi organique relatives aux communes, ainsi que le renforcement du rôle de la comité du suivi, l’adoption d’une révision trimestrielle du contrat, la maîtrise du coût du service public et l’amélioration de sa qualité, à travers la modification des cahiers de charge, ajoute-t-on de même source.

Le 09/05/2017 à 10h09