La CGEM encadre l’opération de dépistage massif pour le privé

La CGEM se chargera de lancer l’opération de dépistage massif dans le secteur privé. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte, en effet, que le patronat a été «chargé, sous hautes instructions royales, de coordonner cette opération avec les départements ministériels concernés». Le journal rappelle que le but est «de limiter tout risque de propagation du virus en entreprise, mais aussi de sécuriser la reprise des activités économiques». Le quotidien précise que «toute reprise ou poursuite d’activité est désormais conditionnée par la participation à cette campagne de dépistage massif». Il faudra, pour ce faire, télécharger un formulaire destiné à recueillir les informations relatives à la gestion de l’opération et pouvant être téléchargé sur le site https://coronavirus.cgem.ma/depistage-massif-en-entreprise/.

Parmi les informations demandées, l’identité et les coordonnées de l’entreprise et du contact désigné, le nombre de salariés et le mode de paiement. «Dès réception du formulaire dûment renseigné, l’entreprise sera contactée pour organiser les tests dans les meilleurs délais».

L’opération, laisse entendre L’Economiste, n’est pas gratuite. Les tests sont évidemment payants. Les règlements sont d’ailleurs effectués sur un compte bancaire dédié CGEM-COVID. En revanche, la confédération, comme l’indique le journal, promet une facturation des tests au prix coûtant, sans donner plus de précisions sur les tarifs. Le quotidien donne une indication des prix des tests effectués en France, soit 25 à 54 euros (300 à 600 dirhams). «Ils sont entièrement pris en charge par l’assurance maladie, à la seule condition qu’ils soient réalisés sur prescription médicale», souligne-t-il. Il faut dire que les tarifs des tests sérologiques ne sont pas encadrés, même s’ils demeurent les plus utilisés. «Leur remboursement est également soumis à la prescription médicale et l’homologation de la Haute autorité de la santé. Leurs prix varient entre 25 et 45 euros».

L’Economiste précise qu’avant d’en arriver au dépistage massif, les autorités sanitaires publiques multiplient les tests parmi les employés des unités industrielles et commerciales, du transport, des marchés de gros de poisson et de fruits et légumes, des abattoirs, stations d’essence… Quelque 115.000 employés d'unités commerciales et industrielles ont été testés au 1er juin 2020.