A deux mois de la clôture de l’exercice, la balance commerciale montre de légers signes d’amélioration, nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce 23 novembre, ajoutant que sur les dix premiers mois de l’année, le déficit s’est légèrement contracté de 1,4% à 154,4 milliards de dirhams. Le journal note également que le taux de couverture gagne 1,8 point à 56,6%, contre 54,8% à fin octobre. L’évolution constatée s’explique par la hausse plus prononcée de la valeur de l’export (+9,3%) par rapport à l’import (+5,7%).
Au total, les exportations des biens ont porté sur 201,4 milliards de dirhams. Tous les secteurs ont participé à la dynamique, précise le quotidien qui énumère la part de chaque secteur, soit +3,8 milliards de dirhams pour les phosphates et dérivés, +3,7 milliards de dirhams pour l’agriculture et l’agroalimentaire, +2,5 milliards de dirhams pour l’automobile et +2 milliards de dirhams pour le textile et cuir.
A noter que les exportations de l’OCP ont atteint 36,5 milliards de dirhams, en progression de 11,6% en variation annuelle.Hors OCP, les expéditions marocaines ont enregistré une croissance de 8,7%, tirée par les métiers mondiaux du Maroc. Par contre, à l’import, la facture énergétique continue de peser de tout son poids. A fin octobre, son montant s’est encore alourdi de 12,4 milliards de dirhams à 65,6 milliards de dirhams. Notons qu’en variation annuelle, la valeur des achats de produits énergétiques a bondi de 28,2%.
L’Economiste ajoute que les achats de produits finis de consommation sont également en hausse, à 83,9 milliards de dirhams. Par contre, les acquisitions des biens d’équipement se sont stabilisées à 84 milliards de dirhams après une forte progression en 2016. On remarque aussi que les achats de produits alimentaires ont marqué une baisse de 2,9%.