Ces derniers mois, le spécialiste de la monétique traverse une dynamique pour le moins particulière. Ainsi, selon L’Economiste, dans son édition du 11 juin, après avoir élargi les horizons de son business aux néozélandais, S2M consolide ses activités dans la zone du Conseil de coopération du Golfe.En effet, l’enseigne, cotée à la Bourse de Casablanca, vient de créer un joint-venture au Bahreïn. S2M Transactions GCC démarrera ses activités avec un capital de 3,5 millions de dollars, détenu à hauteur de 51% par l’opérateur marocain.
Dans ce business, l’enseigne marocaine est en partenariat avec le groupe Alroya Gulf Holding. Il s’agit d’un des plus importants groupes à actifs multisectoriels du royaume du Bahreïn. Il est détenu à 45% par le Prince Sultan Bin Fahd Bin Abdulaziz Alsaud. S2M opérera bien entendu sur les marché bahreïni et saoudien, l’ambition étant, à terme, de s’attaquer à l’ensemble du marché GCC.
Concrètement, le joint-venture proposera plusieurs solutions de paiement électronique. Ces services iront de l’émission de cartes (débit, crédit, prépayé…) à l’hébergement, l’exploitation et le support dans la gestion des solutions proposées, en passant par le traitement des transactions réalisées via différentes plateformes (GAB, TPE, Mobile, Kiosque, Internet …). La société est référencée auprès de la banque centrale du Bahreïn.Aziz Daddnine, président du directoire de S2M, évoque des conditions fiscales favorables ainsi qu’un environnement réglementaire contrôlé et régulé. En plus de superbes opportunités futures, la région représente déjà 40% du business à l’export du groupe.
