Selon le sondage annuel de l'Institut de recherche canadien Fraser effectué auprès des principales sociétés minières internationales, le Maroc occupe le 8ème rang mondial parmi les juridictions (pays, Etats ou provinces) les plus attrayants pour l'investissement minier et arrive en tête du classement à échelle africaine.
L'indice d'attractivité des investissements tient compte à la fois de la perception du potentiel minéral et du climat d’investissement. Il évalue ainsi les régions en fonction de leur attrait géologique et de la politique gouvernementale mise en place à l'égard des investissements dans l'exploration.
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En tête du classement on retrouve ainsi l'Australie occidentale, suivie de la province canadienne du Saskatchewan, le Nevada, l'Alaska, l'Arizona, le Québec, l'Idaho, le Maroc, le Yukon et l'Australie du Sud.
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Si les considérations géologiques et économiques sont des facteurs importants dans l'exploration minière, le climat politique d'une région est également un facteur d'investissement décisif.
L’institut de recherche établit ainsi un deuxième classement selon l'indice de perception des politiques (IPP), un indice composite qui mesure l'attrait global des politiques des 84 juridictions participant à l'enquête, en fonction de facteurs politiques tels que les règlements onéreux, les niveaux d'imposition et la qualité de l'infrastructure.
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Sur ces critères, le Maroc s’en sort également très bien, arrivant en deuxième place du classement mondial derrière la république d'Irlande. Au troisième rang, on retrouve l'Irlande du Nord, suivie de l'Australie occidentale, du Québec, du Nevada, de l'Utah, du Saskatchewan, de la Finlande et de l'Alberta.
«Le Maroc, qui ne figurait pas dans l'enquête de l'année dernière, est désormais la juridiction la mieux classée en Afrique et la deuxième au niveau mondial en termes de politique. Le Royaume obtient des résultats particulièrement bien dans les domaines de l'administration, de l'interprétation, de l'application des réglementations existantes et de la réglementation du travail. Aucun répondant n'a indiqué que les facteurs politiques ont découragé les investissements», soulignent les auteurs du rapport.