L’idée a été dévoilée lors de la première édition du Deep Tech Summit (DTS) qui s’est tenue les 9 et 10 mai au campus de l’UM6P Benguerir. L’événement a connu la participation d’industriels, chercheurs, investisseurs et représentants d’organisations gouvernementales. Il était ouvert à l’ensemble des startups et étudiants marocains et a réuni 1.800 inscrits, dont 60% sont des femmes.
Le programme a compté 11 panels, 5 side events, ainsi que 3 masterclass. L’animation des sessions a été assurée par plus de soixante-dix intervenants. L’occasion d’annoncer que l’institution est en train d’imaginer son business model sur trois piliers: la R&D, l’excellence en éducation, ainsi que l’entrepreneuriat et venturing, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du lundi 13 mai.
Sur l’entrepreneuriat, plus de 11 startups ont exploité un brevet UM6P. Parmi ces jeunes pousses, 6 sont des spin-off créés en majorité à travers les véhicules d’investissement de l’université. «Au niveau mondial, le Maroc peut être considéré comme un écosystème naissant sur la Deep Tech», lit-on.
«Sur le registre industriel, de nombreux investissements ont vu le jour. L’UM6P se positionne également comme leader régional dans la R&D et la Deep Tech», souligne L’Economiste.
Quelque vingt startups Deep Tech existent au niveau national, selon les statistiques de l’UM6P Ventures. Elles opèrent dans les innovations de rupture. «Ce qui est très prometteur», indique Yassine Laghzioui, CEO, UM6P Ventures. Ce chiffre positionne le Royaume sur la scène africaine. Toutefois, par rapport à des économies plus matures, notamment les Etats-Unis et l’Europe, les réalisations restent très modestes.