Industrie sucrière: le Maroc cité comme modèle

Photo d'illustration.

Photo d'illustration. . DR

Revue de presseKiosque360. Le Maroc est un modèle dans la région Mena au niveau de la filière sucrière. La capacité industrielle annuelle atteint 1,65 million de tonnes de sucre blanc.

Le 28/02/2019 à 22h24

En matière d’industrie sucrière, le Maroc fait office d’exemple dans la région Mena. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que «le taux de couverture du marché domestique culmine actuellement à 100%». Mieux encore, les prévisions de récolte de la dernière campagne agricole ont même été dépassées puisqu’elles ont atteint 556.000 tonnes contre 515.000 prévus.

Le journal relève que cette progression a le plus profité à Cosumar qui a exporté un quart de sa production vers une quarantaine de pays en Afrique et dans le bassin méditerranéen en 2018, soit 50.000 tonnes. Le journal assure que la filière a «bénéficié de plusieurs programmes d'extension de ses capacités et performances», au point d’atteindre une capacité industrielle annuelle de 1,65 million de tonnes de sucre blanc. De quoi «assurer une disponibilité qui dépasse les besoins du marché, estimés à 1,2 million de tonnes par an».

Toujours est-il que le secteur poursuit la modernisation de son amont agricole pour porter le rendement à 11,4 tonnes de sucre/ha pour la betterave à sucre et 8,8 tonnes de sucre/ha pour la canne à sucre d’ici 2020. Il faut ainsi, comme le remarque L’Economiste, «assurer 50% des besoins en sucre produit localement au Maroc». D’autant plus que le secteur génère 5.000 emplois permanents directs et indirects et garantit des revenus à 80.000 partenaires agriculteurs de betterave et canne à sucre.

Dans ce contexte, le journal constate que Cosumar s’impose en tant qu’acteur de référence dans la région Mena. «La compagnie mène un projet de construction d’une raffinerie en Arabie Saoudite en partenariat avec Wilmar et le saoudien Consolidated Brothers Company et Industrial Project Development Company». Opérationnelle avant la fin de l’année en cours, cette usine sera dotée d’une capacité de production de 840.000 tonnes. «Elle facilitera ainsi l’exportation vers de nouveaux pays de la région». En parallèle, Cosumar a intégré le capital de la compagnie maroco-guinéenne de sucre (Comaguis). Cela lui a permis de lancer la construction d’une usine en Guinée-Conakry destinée au conditionnement et à la commercialisation du sucre blanc. Cette unité devra entrer en service au cours du troisième trimestre. Sa production est estimée à 50.000 tonnes par an.

Par Rachid Al Arbi
Le 28/02/2019 à 22h24