Inclusion financière: l’Etat fixe ses priorités

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Revue de presseKiosque360. L’Exécutif dévoile ses priorités en matière d’inclusion financière, à travers sa stratégie nationale. L’objectif de cette stratégie est d’accélérer le développement de modèles alternatifs adaptés aux spécificités des populations.

Le 02/04/2019 à 22h35

Le lancement de la stratégie nationale pour l’inclusion financière traduit l’intérêt de plus en plus en marqué du gouvernement à intégrer la plus grande population possible dans le système financier, indique Les Inspirations Éco dans sa livraison du jour. L’objectif est d’accélérer le développement de modèles alternatifs adaptés aux spécificités des populations dont le niveau d’intégration au sein du système financier demeure faible, explique le journal, ajoutant qu’il s’agit notamment des femmes, des jeunes, du monde rural et des TPE.

Pour Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des finances, les quatre catégories précitées ont besoin d’une nouvelle approche et de méthodes alternatives en vue de faciliter leur inclusion dans le monde financier pour qu’elles puissent accéder aux services bancaires, aux crédits, à l’épargne et aussi aux produits d’assurances et de micro-assurances. Selon le ministre, le plan d’action national s’appuie sur une utilisation plus intense des nouvelles technologies d’information et, notamment, du téléphone mobile, pour effectuer des transactions financières.

La stratégie prévoit également des actions à entreprendre directement dans un certain nombre de services et de structures, en particulier en ce qui concerne les associations de micro-finances. Les Inspirations Éco révèle aussi que l’enquête sur les micro-entreprises, les TPE et les entrepreneurs individuels montre que le faible volume d’activité (45% des sondés) est le principal frein à la bancarisation, suivi par le manque de besoin (41% des sondés) et le manque de confiance dans les banques (13% des sondés). De même, on apprend que cette enquête fait ressortir que seuls les produits bancaires les plus basiques ont une pénétration significative.

Pour booster ce processus d’inclusion financière, Bank Al-Maghrib s’appuiera sur un programme de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Le quotidien précise qu'il s’agit d’un ensemble de 12 éléments visant à aider les pays membres à tirer parti des avantages et des possibilités de progrès rapides de la technologie financière pour transformer la prestation des services bancaires, tout en gérant en même temps les risques inhérents.

Par Ismail Benbaba
Le 02/04/2019 à 22h35