Le compte à rebours est enclenché. A partir du 1er janvier, les déclarations d'impôts, ainsi que les paiements, se feront uniquement en ligne, annonce L'Economiste dans son édition du 27 décembre. Les contrevenants s'exposent à des amendes. Il ne reste donc plus que 4 jours pour se préparer. La DGI s'est ainsi engagée dans une campagne de sensibilisation.
Certaines personnes étaient jusque-là réticentes à dévoiler leur identité bancaire en signant l'autorisation préalable de prélèvement bancaire, de peur que l'administration fiscale ne ponctionne par la même occasion l'ensemble des impôts impayés. Pour ces personnes, il y a la possibilité de payer les redevances fiscales via une carte bancaire, à concurrence de 20.000 DH. Au-delà, elles pourront opter pour le paiement multi-canal. La listes des partenaires de la DGI est d'ailleurs assez large. En plus du Centre monétaire interbancaire, il y a aussi la BCP, la BMCE, la Société générale, Attijariwafa bank, CIH, le Crédit agricole, Al Barid bank mobile et Fawatir. D'autres partenaires rejoindront bientôt cette liste, notamment BMCI, Wafacash, CFG Bank, M.Post, M2T, DC et Naps.
L'objectif est de contourner l'obligation de payer par prélèvement bancaire, qui constituait un blocage.
Bon nombre de fiduciaires ne sont cependant pas encore prêtes pour la migration vers le nouveau dispositif. Certaines investissent encore dans l'équipement et les solutions informatiques. De leur côté, certains fournisseurs procèdent à des promotions pour augmenter leur part de marché.
La déclaration et le paiement en ligne s'appliquent à toutes les personnes physiques et morales, quel que soit leur chiffre d'affaires. Elles s'appliquent aussi aux personne exerçant une profession libérale et dont le chiffre d'affaires est égal ou supérieur à 1 million de DH. Les avocats, les notaires, les experts-comptables, les architectes, les courtiers, les interprètes, les conseilleurs juridiques et fiscaux sont donc concernés. La liste, dans son intégralité, est consultable sur le site de la DGI.