A Casablanca, l’acquisition d’un bureau neuf donne encore du fil à retordre aux chefs d’entreprise, souligne L’Economiste dans sa livraison du lundi 13 octobre. Revenant sur les résultats d'une récente étude menée par Deloitte Maroc, en collaboration avec la société Alhambra Property, le journal affirme que la demande est là, mais que l’offre se doit d'être revue pour mieux répondre aux besoins des acquéreurs.
Pour les participants interrogés dans le cadre de cette étude intitulée «Casablanca Crane Survey 2017», les décideurs sont dans une situation inconfortable à cause d'un manque de visibilité. On apprend ainsi qu’entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017, 145.000 m2 étaient en chantier, dont seuls 6% étaient pré-commercialisées. 57.000 m2 ont été livrés entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017. Il faut savoir qu’à ce jour, 37 chantiers sont en cours au niveau du Grand Casablanca.
Selon le journal, l’étude aurait déterminé 4 grandes zones: le quartier central des affaires, Casa hors quartier central, l’entrée Sud ou encore l’entrée Est. On note de grandes disparités entre les quatre zones, notamment une forte concentration au niveau du quartier central des affaires. En ce qui concerne le foncier, il y a une grande disponibilité à Casablanca, affirme L’Economiste qui ajoute que les acquéreurs ont défini, pour l’acquisition de leurs locaux, de nouveaux critères dont, entre autres, l’accessibilité, le cadre de vie et les services de proximité.
D’ailleurs, les promoteurs se disent désormais prêts à travailler en amont avec les employeurs, pour mieux cerner leurs besoins avant de lancer les projets. Pour l’Economiste, une chose est certaine, le marché manque encore cruellement de maturité. Et d'ajouter que le processus de commercialisation de ce type d’immobilier est très long, dans la mesure où la plupart des opérateurs n’achètent pas sur plan.