Immobilier: crise ou pas, les ventes prospèrent

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Revue de presseKiosque360. Malgré la conjoncture économique morose, les ventes de biens immobiliers repartent à la hausse. Globalement, une appréciation de 11,1% a ainsi été enregistrée au troisième trimestre de cette année, hors Rabat et Casablanca. Et les prix augmentent. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 24/11/2022 à 21h38

La crise économique actuelle a beau sévir et s’aggraver au fil des jours, certains secteurs tiennent bon. Parmi eux, l’immobilier. Dans son édition du vendredi 25 novembre, le quotidien L’Economiste observe une tendance positive pour ce marché à fin septembre. «Après avoir observé des replis annuels respectifs de 9,3% et de 22,5% à fin mars et juin derniers, les ventes ressortent plutôt en hausse au 30 septembre 2022», lit-on. Ainsi, on apprend que cette amélioration a été de 44% sur un an.

Citant les chiffres d’une récente note conjointe de Bank A-Maghrib et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) sur la tendance globale du marché immobilier, le quotidien précise qu’en glissement trimestriel, la progression s’est établie à 11,1%. La reprise annuelle s’explique par l’accroissement de 60,8% des ventes de biens résidentiels, de 19,8% de terrains et de 11,4% de locaux à usage professionnel, malgré le contexte inflationniste. L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a ainsi augmenté de 1,3% à la fin du troisième trimestre de l’année.

Sur le résidentiel, et sur un trimestre, la plus forte hausse des ventes a été enregistrée sur le segment des villas avec +92,7%. Elle est suivie par les appartements (+61,7%) et les maisons (+40,7%). Il en a été de même pour le foncier et les biens à usage professionnel qui ont respectivement progressé de 19,8% et 11,4%. «Toutefois, si les ventes des locaux commerciaux ont augmenté (+15,1%), celles des bureaux ont plutôt diminué (-4,2%). Les biens à usage professionnel ont vu leur prix s’accroitre de 2,5% sur un an à fin septembre», indique L’Economiste.

Paradoxalement, les ventes d’actifs immobiliers se sont dépréciées entre le 2e et le 3e trimestre de 2022 à Rabat et à Casablanca, respectivement de -6,7% et -5,6%. «Cette régression au niveau de la capitale du Royaume est en lien avec la diminution des ventes des biens résidentiels (-11,3%)». Pour Casablanca, la baisse reflète un repli des transactions de biens résidentiels (-5,6%), de terrains (-2,3%) et d’actifs à usage professionnel (-6,8%).

Par Nabil Ouzzane
Le 24/11/2022 à 21h38