Les négociations entre le Maroc et l'Algérie consisteront à déterminer l'avenir du contrat d'approvisionnement en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe, celui-ci expirant en novembre 2021.
«Contrairement à ce qui se dit ces derniers temps dans certains médias, notamment d'Espagne, il n'y a pas de rupture de discussions pour le renouvellement du contrat d'approvisionnement en gaz algérien de l'Espagne, du Portugal et du Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe. C'est archi-faux», a martelé cette source.
Au contraire, la discussion des aspects techniques et commerciaux du passage du gaz, -vu que le gazoduc Maghreb-Europe deviendra la propriété du Maroc dès octobre prochain, c’est-à-dire à la fin du contrat 1996-2021 de l'exploitation-, «commenceront en juillet prochain», d'après cette source gouvernementale
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Ces négociations auront lieu sous les auspices, du côté marocain, de l’Office national de l'électricité et de l'eau (ONEE) qui gère les centrales électrique d'Aïn Beni Mathar et de Tahaddart qui consomment le gaz algérien pour produire de l’électricité, et de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). Le côté algérien sera représenté par la SONATRACH. On précise de même source que c'est l'organisme TSO (Opération du système du transport du gaz) qui est le gestionnaire du côté du Maroc du gazoduc Maghreb-Europe. TSO est une filiale de l'ONHYM.
Notre source s'est déclarée optimiste quant au renouvellement du contrat de livraison du gaz algérien via le Maroc.
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«Sauf véritable accident de parcours, le contrat sera renouvelé à environ 80% de sa capacité actuelle», ajoute notre source.
Prié de commenter ces informations, le ministre de l'Energie, des mines et de l’eau, Aziz Rabbah, s'est borné à affirmer que «le gaz est un secteur stratégique pour l'Algérie, le Maroc et l’Espagne».