Représentant des opportunités d’investissement de 4,6 milliards de dollars, le plan de développement du gaz naturel liquéfié (GNL) est convoité par les grandes compagnies opérant dans le secteur de l’énergie. Le ministre de tutelle, Adbelkader Amara, a entamé depuis le 26 septembre un voyage de travail aux Etats-Unis en vue, justement, de promouvoir le plan marocain.
Durant son périple, qui se poursuit jusqu’au 2 octobre, le ministre de l’Energie rencontrera de hauts responsables américains et présidents de compagnies internationales: General Electric, ExxonMobil, Cheniere Energy, Shell, BP et Mistsui.
En marge de sa visite, le ministre sera également l'invité d'honneur du Business Council for International Understanding (BCIU), où il répondra aux questions des investisseurs qui participeront à une table ronde réunissant une trentaine de PDG et cadres supérieurs de grandes sociétés multinationales intéressées par le Maroc.
La partie se joue aussi au Maroc. L’ambassade des Etats-Unis à Rabat contribue à jeter les ponts entre les deux parties en organisant, le 1er octobre au siège de la CGEM, une vidéoconférence sur l'exportation du gaz naturel liquéfié. Tim Borersma et Charles K.Ebinger, deux experts américains de Brookings Institution, interviendront ainsi sur les opportunités pour le Maroc sur le marché du gaz naturel.
Si les Américains mettent ainsi le paquet, c’est parce que la concurrence sera très rude pour s’adjuger une partie de ce marché. Depuis le lancement de l'appel d'offres pour le choix du prestataire-conseiller par l'ONEE, plusieurs opérateurs mondiaux ont affiché leur intérêt pour le GNL marocain.
Gazprom, le géant gazier russe, a ainsi exprimé clairement son souhait d’accompagner le Maroc dans son projet de développement d’une filière GNL, lors de la visite de travail effectuée par Abdelkader Amara à Moscou du 26 au 28 avril dernier.