La fiscalité africaine est en débat à Ifrane dans le cadre du 4ème Congrès annuel du Réseau africain de recherche fiscale (ATRN). Ainsi, Les Inspirations Eco, qui revient dans sa livraison du jour sur cette rencontre qui se tient depuis le 10 septembre et qui prend fin aujourd’hui mercredi 12 septembre, souligne qu’il est nécessaire d’avoir une doctrine africaine sur les sujets touchant à la fiscalité.
Notons que 27 pays africains ont pris part à cet événement qui vise surtout à favoriser un partage d’expériences en matière de fiscalité. Et à juste titre, l’expérience marocaine a été au cœur des débats. Selon le journal, les différents intervenants ont mis en relief l’urgence pour les Etats africains de multiplier les cadres de concertation afin de suivre le rythme effréné de l’évolution de l’environnement de la fiscalité dans le monde. Tout ceci permettra aux Etats africains de mieux maîtriser les normes en vigueur à l’international, généralement fixées par les pays du Nord.
«La souveraineté des Etats sur leurs systèmes financiers est remise en cause aussi bien pour de bonnes raisons que pour de mauvaises raisons. Il faut que nous, Africains, nous retrouvions très fréquemment pour répondre ensemble à ce qui se trame», a souligné Omar Faraj, le patron de la DGI (Direction générale des impôts), ajoutant que l’expérience marocaine est au service de l’Afrique et que le Maroc puisera aussi sans relâche dans les expériences africaines en la matière.
