Depuis quelques années, le Maroc a placé la finance verte au cœur de sa stratégie de développement durable. S’il est pionnier des investissements verts et de la finance en Afrique, force est de constater que la finance durable est toujours à la traîne au Maroc, comparativement à d’autres classes d’actifs, comme la banque traditionnelle, le capital-investissement ou encore le capital risque.
Comme le relève l’hebdomadaire La Vie Éco, le Maroc se trouve en effet face à un défi majeur relatif à l’intégration des transactions financières durables et l’adaptation des instruments aux besoins du marché. C’est dans ce sens que CDG Capital a organisé une table ronde sur la finance verte dans le but de catalyser une croissance durable pour l’économie marocaine, relate le magazine économique.
Dans ce contexte, CDG Capital a mis l’accent sur la nécessité d’intégrer les critères environnementaux dans les stratégies de financement des entreprises. D’après l’institution, les régulateurs et autres parties prenantes devraient également mettre en place des dispositions encourageantes afin de pousser les entreprises à adopter cette démarche verte, rapporte l’hebdomadaire.
Ainsi, plusieurs secteurs à fort potentiel de verdissement ont déjà été identifiés selon les panélistes. Parmi eux, on retrouve l’industrie manufacturière, la production et la distribution d’électricité, la vapeur de gaz, la climatisation, le transport, mais aussi le stockage.
Pour rappel, l’engagement du Maroc envers les enjeux climatiques est attesté par la nouvelle Charte de l’investissement. En outre, la feuille de route pour aligner le secteur financier sur le développement durable est en place depuis 2016. Enfin, la profondeur des marchés des capitaux locaux et la sophistication du pays en font, selon l’hebdomadaire, un chef de file en matière de finance verte et d’autres financements inclusifs.