Ce chantier entre dans le cadre du développement de la capacité de l’axe ferroviaire Tanger-Marrakech, avec notamment deux projets: la réhabilitation du tunnel de Rabat-ville et le renouvellement de la voie et de la caténaire (câble assurant l’alimentation en courant des locomotives électriques) sur la ligne Casablanca-Sidi Kacem.
L’estimation des coûts des prestations établie par le maître d’ouvrage est fixée à près de 73 millions de dirhams.
Ancien ouvrage datant de 1924, ce tunnel se situe entre les gares de Rabat-vlle et de Salé-ville. D’une longueur de 1.295 mètres, il passe sous la rue d’Alger, l’hôtel de Police et la cathédrale.
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Les travaux devront essentiellement porter sur «la réhabilitation d’un tunnel électrifié à double voie (voie contigüe sous exploitation)», précise-t-on auprès de l’ONCF.
Le donneur d’ordre ne manque pas d’apporter aux soumissionnaires quelques pistes de travail. Il propose, par exemple, que la pose de la voie à l’intérieur du tunnel se réalise sur dalle et non sur une voie ballastée. Cette dernière est notamment utilisée pour les réseaux de train à grande vitesse.
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Rappelons que le financement de ce marché est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD). Par conséquent, les soumissionnaires peuvent bénéficier des fonds de la BAD.
D’ailleurs, le cahier des charges, relatif à ce marché, indique que «les concurrents, leurs sous-traitants, ainsi que les travaux, y compris les services connexes, doivent être originaires de pays membres éligibles conformément à la liste pays éligibles au financement de la BAD», une référence à l’Accord portant création de la BAD.