Exportations: les produits agroalimentaires marocains plus compétitifs, mais...

Des conteneurs dans un port. (Photo d'illustration)

Des conteneurs dans un port. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. Avec la mise en place d'un nouveau système de contrôle des exportations, les expéditions de produits agroalimentaires semblent gagner en compétitivité.

Le 14/07/2019 à 20h24

La balance commerciale des produits agroalimentaires est excédentaire pour la deuxième année consécutive et la digitalisation du système de contrôle des produits frais et transformés n’y est pas étrangère. Dans son édition du lundi 15 juillet, l’Economiste écrit que ce nouveau système a été lancé en septembre 2018 et qu’une opération pilote est actuellement menée au niveau des exportations des produits agricoles depuis Agadir et transitant par Tanger Med. Selon les responsables de l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), ce procédé permet un net gain de temps dans le traitement des opérateurs et, par conséquent, un gain en compétitivité des exportations marocaines.

La même source explique qu’une rencontre a été organisée récemment avec les opérateurs pour discuter du nouveau système. Une rencontre qui a permis de faire le point sur la situation des exportations agricoles et agroalimentaires du Maroc. A ce sujet, il a été établi que sur les 8 dernières années, ils ont enregistré une forte croissance, passant de 29 milliards de dirhams de chiffre d’affaires en 2010 à 57,3 milliards en 2018. Grâce à cela, le secteur a fait augmenter sa part dans les exportations globales du royaume à plus de 21%.

Par famille de produits, la publication fait remarquer que, sur la base des statistiques à fin mai dernier, ce sont les primeurs qui tiennent la pole position avec 1,1 million de tonnes exportées, contre 1, 05 sur la même période de l’année dernière. Viennent ensuite les agrumes qui ont totalisé 663.000 tonnes exportées contre 645.000 l’année dernière. Cependant, ces volumes en hausse ne doivent pas faire oublier que les prix de vente sont en baisse et que plusieurs producteurs marocains se plaignent du fait qu’ils ne couvrent même pas les coûts de revient.

Par Fayza Senhaji
Le 14/07/2019 à 20h24