Le royaume attise de plus en plus les convoitises des entreprises pétrolières, peut-on lire, ce 6 juin, dans les colonnes de L’Economiste qui synthétise, dans un article, les conclusions d’une récente note du cabinet BMI Research sur le secteur des hydrocarbures au Maroc. Un constat confirmé par l’intérêt des grands groupes comme Sound Energy et SDX Energy, qui accélèrent leurs activités de forage dans le royaume. Ces acteurs internationaux sont encouragés par le potentiel géologique, mais surtout par un cadre fiscal attractif ainsi que la stabilité économique et politique du royaume.
SDX Energy, qui siège à Londres, compte passer à la vitesse supérieure concernant les permis de Sebou et Lalla Mimouna dans le Gharb. La compagnie, qui a entamé ses activités de préforage sur ces sites, a obtenu l’accord de l’Onhym pour sept emplacements. Elle devrait démarrer ses activités à la fin du 3ème trimestre 2017. Le permis d’exploration du Gharb centre, d’une superficie de plus de 1.362 km2, a été attribué à SDX pour une période de huit ans. L’opérateur s’est ainsi engagé à faire une prospection sismique sur 200 km2 et à explorer deux puits durant les quatre prochaines années.
Pour sa part, le pétro-gazier Sound Energy, l’un des plus prolifiques opérant dans le pays, a réalisé des progrès significatifs dans ses licences Tendara et Sidi Mokhtar. Sound Energy va bientôt lancer les travaux d’exploration dans sa licence de Sidi Mokhtar. La compagnie britannique ne s’alliera pas à un partenaire pour cette licence qu’elle détient à 75% et qui couvre 2.700 m2. D’après les forages effectués sur deux puits par d’autres compagnies, Sidi Mokhtar disposerait d’un potentiel de gaz naturel estimé à 293 milliards de pieds cubes. Le Britannique compte renouveler les licences, qui expirent en août, pour une période de huit ans.
