Le premier producteur de la richesse nationale est le secteur des sociétés (financières et non financières), comme l’assure le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans sa dernière note d’information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels au titre de l’année 2019.
En effet, la contribution du secteur des sociétés financières a atteint les 43,7% contre 43,6% en 2018. Une légère hausse observée également du côté des administrations publiques avec une contribution évaluée à 15,3% du PIB contre 15,1% un an plus tôt au moment où celle des ménages et ISBLSM s’est légèrement rétractée revenant à 29,3% du PIB contre 29,5% en 2018, comme le comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 16 décembre.
Autre point soulevé: les comptes des ménages avec un revenu disponible par habitant en hausse de 2,9%, s’établissant à 28 878 dirhams. S’agissant du revenu brut disponible des ménages et pouvoir d’achat, il a atteint à fin 2019 une valeur de l’ordre de 743 milliards de dirhams, en amélioration de 4%, comme l’indique le journal avant de relever une contribution négative de 16,8% des impôts sur le revenu, le patrimoine et les cotisations sociale.
Le HCP s’est également intéressé à la valeur globale du besoin de financement de la nation qu’il évalue à 50,5 milliards de dirhams à fin 2019, représentant ainsi 4,4% du PIB contre 5,6% en 2018. Une amélioration expliquée par le produit d’un allègement du besoin de financement des sociétés non financières de 11,9 milliards DH et d’une amélioration des capacités de financement des sociétés financières et des ménages et ISBLSM de 3,9 et 9,7 milliards DH respectivement, comme le reprend le journal.
S’agissant des secteurs institutionnels, la dette intérieure des administrations publiques, en termes des émissions nettes de bons du Trésor, a connu une baisse remarquable, affichant un flux net de l’ordre de 11,8 milliards DH en 2019 contre 35,5 milliards DH en 2018.