Le gouvernement vient d’apporter d’importantes retouches à la loi 13-09 régissant le secteur des énergies renouvelables. La première nouveauté concerne l’hydroélectrique. La tutelle a en effet décidé du relèvement de la capacité minimale des projets de production électrique de 12 à 30 MW. Les investisseurs devront désormais voir un peu plus grand dans le dimensionnement de leurs projets sur ce segment. Selon L’Economiste, dans son édition du 31 août, l’Etat, en prenant cette mesure, cherche bien évidemment à booster les investissements dans le secteur de l’hydroélectrique et d’en renforcer l’offre, dans l’objectif de cumuler, au terme des cinq prochaines années, 14 des 42% du mix renouvelable projeté.
Le solaire et l’éolien ne sont évidemment pas en reste. Ainsi, l’Etat entérine «le principe d’ouverture de marché d’énergies renouvelables selon des modalités qui seront fixées par un texte organique». Une décision censée libérer davantage le potentiel du secteur. La nouvelle loi aborde aussi l’accès au réseau électrique national de faible tension, et l’achat d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables par les installations reliées au réseau électrique national de haute ou très haute tension. Il y aura également une possibilité de revente des surplus de production électrique de sources renouvelables au réseau national, production désormais élargie aux segments de la haute tension et très haute tension de l’ONEE.