Le Maroc est bien fixé sur ses objectifs en matière d’énergies renouvelables. En effet, le quotidien L'Economiste daté du 21 avril nous apprend que l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) vient de lancer un nouvel appel à projets, le septième du genre. Le programme en question, Innoprojets2015, est doté d’une enveloppe de 20 millions de dirhams débloqués par le ministère de l’Energie. Ce montant sera attribué aux projets intéressants avec un plafond de 5 millions de dirhams par projet. Cependant, selon une responsable de chez l’IRESEN, cité par le quotidien, les projets doivent répondre à quelques critères importants: le service ou le produit doit être basé sur une énergie verte (solaire, thermique, éolienne ou autre) et il doit être compatible avec les besoins du marché marocain. Comprenez, des projets commercialisables et susceptibles d’être opérationnels dès le mois d’octobre prochain.
Ce genre d’incitation à l’innovation en matière d’énergies renouvelables a déjà produit des fruits. L’un des projets inscrits dans le cadre du Innotherml lancé en 2012, Chams I, est aujourd’hui en phase de finalisation et passe déjà des tests sous la direction de l’Institut Green Energy de Benguerir. Il s’agit en effet de la première installation solaire à concentration CSP du type Fresnel, nous apprend le journal. A l’origine de ce projet, l'Ecole nationale supérieure des arts et métiers de Meknès, Inter Tridim, une entreprise de construction métallique et Aqylon un groupe français spécialisé dans les énergies renouvelables.