Dans son édition du 8 août, L’Economiste revient sur les grands chantiers qui vont marquer le secteur énergétique marocain, affirmant que ce secteur suscite un gros intérêt auprès des opérateurs privés nationaux et internationaux. Le journal en veut pour preuve la ruée des sociétés qui postulent aux appels d’offres relatifs aux projets énergétiques.
Notons que cet engouement est dû notamment à l’existence d’un cadre juridique et réglementaire très attractif, accompagné d’une stratégie bien ficelée avec des projets qui répondent parfaitement aux attentes. Le journal indique qu’en vue de renforcer l’attractivité du secteur, plusieurs chantiers sont lancés. Parmi ces projets, on note l’achèvement de l’ouverture du réseau électrique de basse et moyenne tension aux opérateurs privés, la mise en place d’une Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ANRE), la simplification des procédures administratives, etc.
Concernant le premier projet, celui de l’ouverture du marché électrique basse tension au privé, il faut savoir que la tutelle est en train de finaliser un projet de décret d’application, qui vient fixer les conditions et les modalités d’accès à ce réseau, ainsi que les modalités et les conditions commerciales de rachat de l’excédent de la production annuelle électrique par le gestionnaire du réseau de distribution.
En ce qui concerne le projet de code gazier, il sera introduit incessamment dans le circuit d’approbation en vue de mettre en place le cadre législatif et réglementaire qui doit le régir, croit savoir L’Economiste. Pour ce qui est de la géologie, une feuille de route sera mise en place pour améliorer le taux de couverture du territoire en cartes géologiques.