A fin 2016, il y avait 1.105.000 chômeurs recensés, soit légèrement moins qu’en 2015. C’est ce qui ressort de la dernière note du Haut commissariat au plan (HCP) sur la situation du marché du travail.
Dans celle-ci, on apprend que le taux de chômage est passé, entre 2015 et 2016, de 9,7% à 9,4% au niveau national, de 14,6% à 13,9% en milieu urbain et de 4,1% à 4,2% en milieu rural.
«Dans ces conditions, la baisse du taux de chômage est l’expression d’un recul du volume du chômage (-3,7%) plus important que celui de l’emploi (-0,4%)», souligne le HCP.
Ceci dit, la même source relève que la situation du marché du travail en 2016 a continué à être marquée par la persistance à la baisse des taux d’activité et d’emploi. Ainsi, avec 11.747.000 personnes, la population active âgée de 15 ans et plus a baissé, entre les années 2015 et 2016, de 0,7% au niveau national (-0,3% en milieu urbain et -1,1% en milieu rural).
La population en âge de travailler s’est accrue, quant à elle, de 1,5%. De ce fait, le taux d’activité est passé de 47,4% à 46,4%, marquant une diminution de 1 point. Le taux d’emploi a, quant à lui, reculé de 0,8 point (pourcentage au niveau national), passant de 42,8% à 42%, de 0,5 point (pourcentage en milieu urbain) et de 1 point (pourcentage en milieu rural), passant respectivement de 35,4% à 34,9% et de 54,4% à 53,4%.
Dans ce contexte, l’économie nationale a perdu 37.000 postes nets d’emplois, résultant d’une hausse de 26.000 emplois en milieu urbain et d’une perte de 63.000 emplois en milieu rural, contre une création annuelle moyenne de 27.000 emplois durant les années 2014-2015 et de 95.000 durant la période 2008-2013. Le volume global de l’emploi est ainsi passé de 10.679.000 personnes en 2015 à 10.642.000 en 2016.
«Cette perte d’emploi est le fait de la création de 126.000 postes d’emploi rémunérés, dont 25.000 en milieu urbain, et de la perte de 163.000 postes non rémunérés, en totalité enregistrés en milieu rural», explique le HCP.